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L’impopularité de la MINUSCA en République Centrafricaine expliquée par l’Institut Français des Relations Internationales

avril 11, 2022
L’impopularité de la MINUSCA en République Centrafricaine expliquée par l’Institut Français des Relations Internationales
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Les manifestations contre la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation de la Centrafrique (MINUSCA) sont devenues habituelles à Bangui, depuis plusieurs années. 
Le centre indépendant de recherche d’information et de débat sur les grandes questions internationales en France «??Ifri » a publié un long reportage et couverture sur la présence de la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation de la Centrafrique (MINUSCA) en République centrafricaine, et son impopularité auprès les citoyens de la république, en raison de l’incapacité à protéger les citoyens et à établir la stabilité, le comportement du personnel de l’ONU (inconduite sexuelle et contrebande), et les frustrations des Centrafricains.
Selon Enrica Picco l’avocate et chercheuse, spécialiste de l’Afrique centrale, et Thierry Vircoulon chercheur associé à l’Ifri, la mission principale de la MINUSCA est de protéger les citoyens et d’établir la sécurité dans le pays, ce que la MINUSCA a lamentablement échoué, plus que cela, des rapports ont révélé la coopération de la MINUSCA avec des groupes rebelles et de les soutenir avec des armes. 
Certains contingents s’adonnent à des activités économiques illicites telles que l’importation de bière, la vente de carburant, l’achat d’espèces protégées et le trafic d’or et de diamants. Le contingent camerounais déployé à la frontière centrafricano-camerounaise était notoirement connu pour ses importations illégales (notamment de bière) et le contingent congolais faisait du trafic de carburant. De même, des Casques bleus ont été accusés d’acheter de l’or et des diamants dans les zones de production où ils étaient déployés ainsi qu’à Bangui, comme le contingent congolais à Berberati.
En 2015 La MINUSCA a été confrontée à des scandales d’abus sexuels, ce scandale a coûté le poste du responsable de la MINUSCA, le général sénégalais Babacar Gaye. Le Secrétaire général de l’ONU lui a demandé sa démission à la suite d’une série d’accusations d’abus sexuels contre des enfants commis par des Casques bleus. 
Cette année-là près d’un tiers des cas d’abus sexuels recensés par l’ONU au sein de ses 15 missions de paix dans le monde concernait la MINUSCA. Compte tenu de l’ampleur du problème, plusieurs contingent sont été renvoyés de la mission.
Les multiples affaires de viols dans lesquelles ont été cités des éléments du contingent congolais en République centrafricaine ont été à l’origine de ce retrait. De même le contingent gabonais était sous surveillance depuis 2015, date à laquelle étaient apparues les premières allégations d’abus sexuels, notamment sur mineurs, impliquant des Casques bleus gabonais.
Face à ces scandales, les dirigeants de la Minusca répondent généralement que les Centrafricains ne comprennent pas le mandat de la mission et qu’elle est la cible d’une campagne de désinformation délibérée, notamment sur les réseaux sociaux.
L’ONU n’a pas amélioré l’efficacité de la protection des civils par les Casques bleus, ni renforcé les contrôles sur son personnel, pour être plus transparente dans ses enquêtes et sanctions et pour tenir compte de la perception locale de ses choix politiques.?
La mission contribuerait à la perpétuation du conflit dans le pays au lieu de le réduire. Les dirigeants de la MINUSCA auraient intérêt à alimenter la crise dans le pays pour continuer à recevoir leurs salaires (extrêmement élevés), profiter des trafics de ressources naturelles ou servir les politiques de certaines puissances étrangères notamment.

Source: seneweb.com

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