L’on n’arrive plus à comprendre le mandat dit « robuste » de la MINUSCA face à la situation de l’heure dans la préfecture de la Ouaka avec ce massacre et l’incendie des véhicules.
Alors que des efforts sont en train d’être faits par le gouvernement Centrafricain pour le rétablissement de la paix, la sécurité et la protection des personnes civiles sur toute l’étendue du territoire, la CPC et plus particulièrement les éléments de l’UPC de ALI DARASSA continuent leurs opérations machiavéliques et diaboliques de massacre contre les civiles.
Dans ces derniers temps, il y a eu beaucoup des exactions orchestrées par les hommes de main de ALI DARASSA sur l’axe Bambari Alindao mais aucune voix ne s’est levée pour condamner. Le carnage du 05 Octobre ne fait que compléter la longue liste noire de ces tueries de la CPC. Deux véhicules et des mototaxis en convoi sur l’axe Bambari Alindao sont attaqués par ces éléments sanguinaires qui a fait une trentaine de personnes blessées et des morts qui ont été acheminé à l’hôpital régional de Bambari. Aujourd’hui la population d’Alindao vie dans la terreur de ce que leur vie est menacée.
La question qui nous taraude l’esprit est celle de savoir que fait exactement la Minusca à Bambari et Alindao ? Comment de telles attaques ont pu se produire au grand dam de celle-ci, sachant qu’elle devrait non seulement escorter ces camions mais aussi faire des patrouilles sur cet axe ?
L’inaction de la Minusca et son manque d’engagement au regard de ces attaques de terrorismes pousse la population à croire à la complicité de la Minusca dans ces multiples massacres. D’ailleurs la population a clairement exprimé son mécontentement à l’endroit de la Minusca qu’elle accuse d’être de connivence voire d’être dans une complicité avec les rebelles.
Pour les victimes et la population, la Minusca est responsable de ces massacres et actes barbares et diaboliques. La population d’Alindao demande conjointement avec celle de Bambari à la Minusca d’appliquer son mandat ne serait-ce que celui de la protection des personnes civiles pour garantir la libre circulation des personnes et des biens. Autrement dit sa présence n’a aucune importance dans ces villes.
La MINUSCA est appelée à revoir la mise en œuvre de son mandat.
