Bangui 16 Mars 2024—(Ndjoni Sango) : Il existe de nombreux cas et exemples dans les médias sur la coopération des rebelles de l’UPC avec le contingent de la MINUSCA dans le Haut-Mbomou. C’est une situation que le leadership de la MINUSCA doit chercher à apporter une solution que d’observer un silence sur les faits qui ternissent l’image de la Mission de l’ONU dans le pays.
Selon des témoignages, le contingent marocain de la MINUSCA travaillerait apparemment en étroite collaboration avec les rebelles de l’UPC pour des raisons qui seraient basées sur religion. C’est qui fait qu’il y a une crise de confiance qui s’installe dans la région.
Le constat qui se dégage est que les habitants de cette région de Haut-Mbomou ne font pas confiance au contingent marocain de la MINUSCA. Ils demandent à l’échanger contre un autre contingent qui pourra jouer à la neutralité.
Dans beaucoup de régions de la République centrafricaine, il existe de plus en plus de preuves d’une coopération étroite entre les casques bleus de la MINUSCA et de l’UPC. Une source fiable de Mboki affirme détenir des preuves d’une communication directe et continue entre un lieutenant du contingent marocain de la MINUSCA de Mboki, une commune au nord-est de Zemio, dans la préfecture du Haut-Mbomou.
La source affirme que tout récemment, un lieutenant de la MINUSCA a rencontré le général Garba de l’UPC. Ils ont discuté du mouvement d’un convoi de la MINUSCA qui transporterait des civils, et il a également été discuté du fait que les rebelles arrêteraient les camions qui se déplaceraient sans l’escorte des troupes de la MINUSCA.
Dans ce cas de situation, il s’avère que la MINUSCA ne respecte pas son mandat principal qui est celui d’assurer la sécurité des civils. Pourquoi les Centrafricains ont-ils besoin d’une mission de maintien de la paix de l’ONU si son personnel et ses troupes entretiennent des relations avec les rebelles de l’UPC, officiellement opposés au gouvernement et au Président de la République ?
C’est un paradoxe que la chef de la MINUSCA, Valentina Rugwabiza, doit traiter de toute urgence à base des informations qui arrivent. Car, cela risquerait de dénuer le sens du mandat de la MINUSCA en RCA, où la mission sera inutile pour les Centrafricains.
Il ne faut pas toujours de se contenter pour réfuter que tous les éléments de preuve et témoignages des habitants de la localité sont des mensonges et des contrefaçons répandues. Les cadres de la MINUSCA doivent faire preuve de courage et rétablir l’ordre dans le rang des casques bleus déployés sur le terrain. Car, la mission de l’ONU devrait plutôt protéger les civils et non soutenir les groupes armés rebelles.
